C’est aujourd’hui que démarre la semaine européenne de la mobilité. Cet évènement a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités à opter pour des modes de déplacements plus durables. "Sarreguemines à vélo" est une association qui existe depuis 1 an. Frédérique Palandre est la secrétaire.
Son N°1 - ''Sarreguemines à vélo'', une association pour promouvoir le cyclisme pour les trajets quotidiens
Vous, c’est le vélo que vous essayez de développer à Sarreguemines. Votre association a tout juste 1 an. Pourquoi a-t-elle été créée ?
Alors, cette association a été créée suite à un article paru dans Le Républicain Lorrain. Cet article vantait les qualités de Sarreguemines en tant que ville cyclable, mais nous sommes un certain nombre de citoyens à avoir lu cet article, et nous n’étions pas tellement d’accord avec ce qui était dit. D’abord, nous avions décidé de nous former en un collectif citoyen, puis finalement en association, il y a tout juste 1 an, tout à fait.
Quel est le problème des vélos à Sarreguemines ? Et comment peut-on faire mieux ?
Le problème de Sarreguemines, si vous voulez, c’est que nous on milite pour le vélo au quotidien, pas pour le vélo tourisme, parce que Sarreguemines est dotée de pistes cyclables pour les touristes, avec le chemin de halage entre autres. Nous, on milite pour le vélo du lundi au vendredi, c’est-à-dire pour les trajets du quotidien, pour le vélo taff, et pouvoir se déplacer dans une ville à vélo, ça implique de pouvoir se déplacer en toute sécurité, pour l’instant ce n’est pas le cas malheureusement dans notre ville. Ça implique aussi de pouvoir stationner son vélo en toute sécurité. Nous, on aimerait des pistes cyclables qui relieraient les écoles, les équipements sportifs et culturels, les commerces bien sûr, et davantage de stationnement sécuritaire, pratique, bien placé.
En avril dernier, vous avez évoqué, avec la ville de Sarreguemines, un plan vélo. De quoi s’agit-il ?
Le plan vélo a pour ambition de penser un schéma de circulation cyclable afin de pouvoir l’utiliser au quotidien. C’est faire en sorte que les enfants puissent se rendre à l’école à vélo, au conservatoire, à la médiathèque,… En toute sécurité. Je remercie les deux collectivités, la CASC et la Ville, qui ont cofinancé une étude. Notre rôle n’est que consultatif, un dialogue a été entamé. Les collectivités sont à notre écoute.
Vous organisez souvent des balades à vélo dans le secteur. Quel est l’objectif et y a-t-il des événements prévus prochainement ?
Nous essayons d’alterner les sorties que nous nommons « Casque à vélo », ce sont des sorties qui visent à relier Sarreguemines à un village de l’agglo pour montrer ce qui existe en termes de piste cyclable. Nous faisons aussi des rassemblements « Sarreguemines intra-muros », et notre prochain rassemblement aura lieu ce vendredi 20 septembre, et vise à tester les accès aux écoles et aux équipements sportifs dans Sarreguemines. Nous vous donnons rendez-vous vendredi en zone piétonne à 18h.
Enfin, en cette semaine de la mobilité, pourquoi le vélo est un bon moyen de transport ? Quel conseil vous pourriez nous donner si on envisage de se mettre au vélo pour nos déplacements quotidien ?
Osez le vélo ! Sortez votre vélo du garage, votre santé ne sera qu’améliorée. Notre environnement ne sera qu’amélioré aussi. Plus nous serons nombreux en ville, plus les automobilistes feront attention à nous et plus nous réussirons à cohabiter ensemble sur la route.
Emmanuelle Walter fait partie de ces personnes qui ont plus de projets et d’idées qu’il n’est possible d’en réaliser en une vie. Pourtant, à 57 ans, cette maman de 3 enfants continue de créer et d’innover dans son atelier à Gondrexange. C’est sous le nom de Couleur Mirabelle qu’elle commercialise ses créations.
Son N°1 - Des bijoux aux éventails, Emmanuelle Walter, une créatrice sans limite
C’est d’abord dans sa grande cuisine avec vue sur le jardin, la pièce favorite de sa maison, nous confie-t-elle, qu'Emmanuelle nous accueille avant de nous ouvrir les portes de son atelier.
C’était l’ancienne cuisine donc j’ai pu conserver le point d’eau. J’ai récupéré un établi.
C’est sur cet établi de menuisier que tout prend forme. Chaque coin de la pièce est occupé par des outils, une imprimante 3D ou encore de la pâte polymère, son « matériau magique ». Chaque mur sert à exposer tantôt des bijoux, tantôt des cadres. C’est avec les bijoux fantaisie qu’Emmanuelle a commencé son entreprise.
Il y a eu les bijoux, il y a le macramé aussi que j’aime beaucoup et puis un jour, il y a eu des vacances à Saint-Pol-sur-Mer. On se baladait en bord de mer sur le port et je vois un tableau avec des petites fleurs translucides en pâte de verre montées sur des tiges en acier et je me dis « waouh ça, c’est vraiment chouette ».
Emmanuelle se presse alors de retourner dans son atelier pour tenter la fabrication de ces tableaux 3D. Très vite, la créatrice se passionne pour les coquelicots.
Je pense que le fait qu'on ne puisse pas cueillir cette fleur, ça donne envie de la posséder.
Une passion apparue dès l'enfance
D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, cette Alsacienne expatriée en Moselle a toujours créé.
Parce que déjà, j’avais une maman qui ne me laissait pas beaucoup sortir. Il n’y avait pas les réseaux sociaux, il n’y avait pas internet donc j’ai très vite pris l’habitude de m’occuper avec des petits travaux manuels. Ça a commencé par des puzzles, des petits tapis à nouer, des choses comme ça. J’ai une arrière-grand-mère qui était très douée en crochet, ce n’est pas ce qui me passionnait le plus, donc je me suis mise au tricot.
Sa dernière lubie, les éventails.
Ce déclic un jour lors d’un journal de 13h avec le dernier accessoire à la mode : les éventails. Ils sont arrivés après les premiers « crash-tests », parce qu’un éventail ce n’est pas aussi simple que ça. Il a fallu une machine pour découper le tissu. Il faut imperméabiliser le tissu pour pas qu’il s’effiloche. J’ai fait plein d’essais pour arriver à un produit abouti.
La technique maîtrisée, Emmanuelle Walter a même décroché le label qualité MOSL pour son produit. À 57 ans, cette créatrice jamais à court d’idées ne pense pas à la retraite.
J’ai même parfois des remords en me disant ce n’est pas vraiment un travail, tu te fais plaisir, mais c’est peut-être ça, à partir du moment où on est dans un métier qu’on aime, on peut le faire des années.
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Vingt-six bolides au départ de la première course de caisses à savon de Falck
La commune de Falck organisait ce week-end sa première course de caisses à savon. 26 participants ont joué le jeu en préparant leurs petits karts, non motorisés, de leurs propres mains et tirés de leur imagination. Ils se sont ensuite lancés dans la descente de Saint-Brice.
Son N°1 - Vingt-six bolides au départ de la première course de caisses à savon de Falck
Les équipages poussent la caisse à savon et c’est parti. Tour à tour, des carottes, des 2 CV, ou même des trains s’élancent sur cette descente. Avant le départ, il y a un peu d'appréhension pour Stéphane et sa fille Violette.
-On se dit : « Est-ce qu’on va passer la première bosse, le virage, est-ce que le kart sera encore entier ? ». Bof, je n’y crois pas trop mais bon, on verra bien.
- Au pire, on casse le kart et ce n’est pas grave, ça sera drôle.
Pour Christophe, et son kart déguisé en caillou, l’objectif est assez simple.
Ce n’est pas du tout de gagner. L’objectif est d’arriver en vie, et d’arriver en bas, sans casser et sans se blesser.
Et on peut trouver quelques caisses à savon particulières, comme ce petit cube jaune qui porte fièrement le logo du Ricard, et son petit nom :
C’est le p’tit jaune ! On en boit tous les dimanches donc on l’a baptisé comme ça. C’était marrant, on s’est dit qu’on allait faire une voiture marrante. Elle est carrée, elle a 3 roues, on ne l’a jamais testée, donc, on va la tester aujourd’hui.
Et le public est totalement conquis comme Margot.
C’est trop rigolo de voir la descente, les gens ont l’air content et c’est sympa de voir la forme des voitures, de la créativité des gens et l’ambiance est sympa.
Le sourire aux lèvres, Céline est impressionnée par le spectacle.
De voir les caisses, les risques de crash aussi, c’est impressionnant. Il y en a qui viennent vite, il y en a qui viennent moins vite, on se dit qu’on va se faire rentrer dedans, mais c’est fun. Moi, je ne l’aurais pas fait.
Avec des petites roues, et des costumes en harmonie avec leurs caisses à savons, les pilotes ont mis l’ambiance sur cette course assez unique.
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Rimling : Tracteurs et cochonnailles, de quoi satisfaire les yeux et les papilles
Le Schlachtfest avait lieu ce week-end, à Rimling. C’est l’entente sportive de Rimling - Erching - Obergailbach qui organise cette fête gourmande et traditionnelle pour la 14e édition. Plus de 200 tracteurs étaient attendus.
Son N°1 - Tracteurs et cochonnailles, de quoi satisfaire les yeux et les papilles
Impossible de manquer cette parade, les rues de Rimling étaient le théâtre d’un défilé de tracteurs de toutes époques confondues. Fumée grise et moteurs qui pétaradent mettent en joie les passionnés, comme Florian.
Tout ce qui est tracteur, c’est ma passion, j’ai une dizaine de tracteurs de collection. C’est un plaisir pour les oreilles, c’est de la bonne vieille mécanique, même si ça fume un peu noir, des fois, ça donne les frissons.
Exposition et defilé de tracteur
Cyril est venu avec un tracteur Renault de 1971, et ce qu’il préfère le plus :
C’est de faire un tour avec le tracteur, le montrer, regarder les autres tracteurs. Je suis tombé en panne ce matin, mais j’ai réparé, c’est bon, ça fait partie de la fête, c’est de la vieille mécanique. On a joué, on n’a pas totalement gagné, mais on n’a pas perdu.
Pour Mathieu, c’est une tradition festive qu’il faut perpétuer.
Il faut entretenir ce genre de fêtes. Ce sont des véhicules anciens et il faut garder les traditions locales.
À table !
Après avoir fait le plein de nostalgie, rendez-vous à table, où la fête réserve quelques surprises pour les gourmands.
Le repas est toujours bon, avec les jarrets et les plats de choucroute, tout ça c’est intéressant dans le Bitcherland. Moi, je vais manger du cochon farci.
Et la spécialité culinaire ici c’est :
Le Schlachteller. J’adore ça, c’est très bon et il faut manger ça quand on vient ici.
Toute la nourriture de cette fête est basée autour du cochon.
Le nom en allemand, c’est Schlachtfest, traduit en français, ça veut dire « cochonnaille ». C’est un peu comme dans le temps, quand on tuait le cochon, on faisait la cochonnaille, on mangeait tout ce qui faisait partie du cochon. Les assiettes qu’ils font ici, elles sont superbes, c’est bien garni, c’est goûteux, c’est vraiment top.
Vous l’aurez compris, les visiteurs ont pu se régaler de différentes manières possibles.
1.8 km de canalisation d’eau potable sont réfectionnés dans la forêt de Behren-lès-Forbach. La Communauté d’Agglomération a lancé ce chantier le 11 août dernier pour un montant de 640 000€, subventionné à hauteur de 111 000 € par l’agence de l’eau Rhin-Meuse. Le réseau en cours de rénovation délivre de l’eau courante au Technopôle Sud, à Etzling, Alsting, et Spicheren.
Son N°1 - 1.8 kilomètres de conduites d'eau neuves pour la Communauté d'Agglomération de Forbach
Les conduites existantes avaient plus de 50 ans, et quelques problèmes commençaient à apparaître. Jean-Claude Hehn est le président de la Communauté d’Agglomération Forbach porte de France.
On avait plusieurs fuites sur ces conduites en acier, où on avait quelques problèmes dessus.
Les travaux entrepris sont assez particuliers.
On ne change pas la conduite, par une nouvelle conduite en fonte, mais, on tire une conduite en polyéthylène à travers la conduite existante, qui fait un diamètre 350 mm, et on repasse dedans avec un tuyau en plastique de diamètre 250 mm, sur des tronçons allant jusqu’à 400 mètres.
Mais avant d’insérer les nouveaux tuyaux dans les canalisations existantes, il faut retirer les dépôts. Jean-Mathieu Decombes est le directeur de ART Europe, en charge des travaux.
On va tirer, à l’intérieur de la conduite, un racleur, et vous voyez les râteaux qui viennent frotter contre la paroi. Même si elle était encrassée, elle ne l’était pas tant que ça.
C’est ce type de rénovation qui a été sélectionné pour des raisons pratiques et économiques.
C’est que la conduite passe dans un milieu très compliqué, avec une forêt, des marécages, et il était même envisagé, s’il fallait renouveler la conduite, de passer sous la départementale sur 800 mètres, donc, effectuer des travaux qui auraient été 2 ou 3 fois plus chers. La conduite était fuyarde, mais elle était encore dans un état structurel qui permettait d’introduire une conduite à l’intérieur.
Les travaux devraient s’achever le 4 octobre, s’en suivront des tests hygiéniques réalisés par Véolia, avant que l’eau courante circule dans ces nouvelles canalisations.